2 mars 2021, je viens de recevoir mon Nautiraid, je m'empresse de l'assembler !
Je suis pressé de l'essayer, Chris propose de m'accompagner sur le lac de Vouglans. Toutes mes affaires doivent tenir dans deux sacs pour pouvoir prendre le train. Ces deux jours sont la seule répétition avant le grand départ en solitaire du Jura jusqu'à la mer. La météo prévoit de la pluie, du froid et du vent, c'est parfait pour un test.
Le lac est démonté !
On a cru à un sketch de Raymond Devos, "La mer est démontée, quand la remonte-t'on ?" Dans notre cas, c'était le lac qui avait disparu, il restait juste une flaque au milieu, flaque quand-même suffisante pour se balader.
Je me prends pour Bruno Podalydès, je n'ai pas pu m'empêcher !
C'est parti !
Béa ne nous oublie jamais !
On dirait du sable !
Pas vraiment !
Des souches fantômatiques resurgissent lors des sécheresses.
Après seulement 222 jours de navigation, il y a beaucoup de nettoyage !!
Les conclusions de l'essai :
- Le bateau est très stable mais pas trop rapide.
- Il est très sensible au vent latéral, un gouvernail serait le bienvenu.
- Je dois trouver un sac qui puisse contenir toutes mes affaires mais qui ne prenne pas de place une fois plié.
- Il faudrait trouver une grande tente pour bivouaquer sous la pluie, mais très légère !
- J'aurais besoin d'un tout petit réchaud disposant d'une grande autonomie.
- Il faut que je puisse rechager mon téléphone pendant 3 semaines...
- Je bricole une dérive que j'utiliserai au début de mon voyage. Ensuite, Nautiraid acceptera de transformer mon bateau pour lui adapter un gouvernail.
J'ai trouvé un sac, taille A4 une fois plié, mais qui peut contenir toutes mes affaires. Elsa tient dedans !
Je commande une très grande tente 5 places, 4 saisons, mais qui ne pèse qu'un kilo !
Un chargeur solaire pour le smartphone.
Et un petit barbecue pliant qui remplace le réchaud, la grille et la poêle.